Née au Liban, d’une mère grecque chrétienne de Smyrne et d’un père syrien musulman, le parcours d’Adnan qui grandit en parlant le grec, le turc et le français dans une société arabophone et qui s’installe plus tard en Californie pour étudier à Berkeley, est emblématique d’une génération d’artistes transculturel-les qui expriment à travers l’abstraction les notions d’appartenance et de mobilité. [Lire la suite de l'éditorial]